mardi 26 janvier 2010

Brewing self-esteem

"Mankind is at its best when it is most free" - Dante Alighieri

Since the dawn of humanity man has always thriven for liberty. Battles have been fought and many lives sacrificed in the name of dignity for the right to free will. Considerable gains have been achieved on several levels, politically, legally and socially, which together built the foundations of the world as we know it today. One should not though lower his guards as modern ages sometimes hide insidious surprises. There's something more vile than security threats, more dangerous than religious fundamentalism or political ideology. It's something man inflicts alone upon himself, most of the time without the slightest self-consciousness. The biggest enemy of liberty are the decisions we take ourselves to impoverish it! That is exactly what you'll expose yourself to by acquiring such an object as a coffee pod machine.


Will you fit the pattern?


On behalf of simplicity and effortlessness, you will engage on a path of socialism grade diversity and bow to industrial quality. Pods are all manufactured with strict specifications into a limited range of flavors and formats. Machines standardize results by taking entire control of the brewing process. Into this world, there's not much left for taste variations or freedom of choice. Liberty has therefore vanished, conquered by facility.

Before the endless possibilities offered by so many coffee varietals and preparations, one can choose to explore and marvel or resign by pressing a single button.

Your take.

lundi 18 janvier 2010

Hausse de prix pour le café bio?

Le café bio a pris beaucoup d'importance depuis le début du nouveau millénaire, encouragé par les nouvelles préoccupations écologiques des consommateurs combinées à certains soucis à propos de leur santé. En 2004, un producteur de café bio pouvait compter sur un prix environ 40% plus élevé que le café régulier. Malgré ces circonstances intéressantes, l'offre n'a augmenté que très graduellement compte tenu des longues procédures impliquées dans la certification et des moyens nécessaires à leur implantation. Aujourd'hui, après plusieurs années riches en efforts de commercialisation des produits bio, il apparait que certains producteurs décident de retourner à l'agriculture traditionnelle caractérisée par l'emploi de pesticides et d'engrais chimiques. Pourtant, plusieurs grands torréfacteurs peinent à répondre à la demande. Certaines multinationales ont vu leur chiffre d'affaires concernant les produits "verts" augmenter de 13% depuis 2007. Ce marché totalise 1.3 milliards en Amérique du Nord seulement.

Cette situation découle d'une certaine façon, encore une fois, de la grande disparité présente entre les différents acteurs de la chaîne mondiale du café. Malgré une solide augmentation de la demande, la majorité des profits sont toujours recueillis par les torréfacteurs. Les producteurs, déjà pénalisés par les coûts à absorber durant leur certification, n'obtiennent finalement qu'une toute petite marge de bénéfices après vente. Pour la grande majorité des plantations familiales et des petites coopératives, ce mince gain combiné à un faible volume les contraint à une viabilité extrêmement précaire devant les fluctuations du marché et les strictes normes de certification élaborées par l'occident.

Pour ces cultivateurs qui se voient offrir pratiquement le même prix pour un lot bio que pour du café non certifié, le choix de retourner à des méthodes plus productives est une évidence. Une certaine déception découle d'un système initialement prometteur qui bénéficie aujourd'hui, une fois de plus, aux grands importateurs. À moins d'un changement dans la chaîne de valeur, l'offre de café bio devrait par conséquent s'affaiblir et le prix à la consommation augmenter. Peut-être le café bio deviendra-t-il un produit de niche (comment dit-on "bio" en japonais)? Ou peut-être les cultivateurs pourront-ils bénéficier d'une meilleure part du gâteau, en utilisant l'approche "bio" comme une "expression plus authentique" des qualités de leur terroir?

Le Nektar vote pour la deuxième alternative.